Le mystère de la truffe de Chartreuse

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Depuis 2009, la Catananche cartusienne réintroduit les plantations de truffes en Chartreuse.

Peu le savent, sur les contreforts de Chartreuse entre Grenoble et Chambéry, les coteaux du Grésivaudan possèdent un fort potentiel truffier. Le sol est calcaire, le pH est de 7,5 et l’on recense de nombreux arbres « porteurs », comme le chêne vert et pubescent, le noisetier, le charme ou encore le tilleul qui favorisent la pousse de la truffe noire.

“Il y a un siècle, la trufficulture servait de complément de revenus aux paysans. La production, qui, selon des sources de 1882, pouvait atteindre jusqu’à 50 tonnes , était en grande partie commercialisée sur les marchés de Genève et de Paris”, confie Roland Grimot, le président de la Catananche cartusienne.

 

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Une tradition séculaire bien ancrée

Créée à Crolles en 2009, cette association, qui regroupe une vingtaine d’adhérents, s’est donné pour objectif de revaloriser les truffières sauvages et d’accompagner celles déjà cultivées.

Elle a pour cela signé une convention avec le parc naturel régional de Chartreuse, le Département et le Syndicat des trufficulteurs de l’Isère. Aujourd’hui, grâce à son action, près de 70 hectares sont exploités.

En 2021, elle a aussi mis en place une truffière expérimentale et pédagogique pour sensibiliser le grand public. “Outre son intérêt économique, la filière permet de redonner vie à des zones laissées à l’abandon et de se protéger contre les incendies”, poursuit Roland Grimot.

Aide à la plantation de truffières, formation de cuisiniers, organisation d’événements (salons, dégustations)… l’association mène de nombreuses initiatives pour faire connaître ce trésor isérois souvent méconnu.

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