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Le duende, mot andalou intraduisible en français, exprime selon Bertille Puissat “ce passage dans le chant flamenco où la voix gutturale se fait aérienne, ce son en clair-obscur au pouvoir mystérieux”.
C’est précisément cet état de grâce proche de la transe ou de l’extase, cher au poète Federico Garcia Lorca, que recherche Bertille à travers les créations de son Collectif Duende.
Bercée par une grand-mère catalane férue de poésie, la chanteuse lyrique grenobloise, titulaire d’un diplôme d’État du conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon en chants traditionnels et séfarades, s’est passionnée très tôt pour le langage vocal des cultures méditerranéennes ancestrales et des trobairitz (les troubadours au féminin).
Une même quête vocale
Constitué en 2008 autour d’un chœur de femmes, Duende rassemble aujourd’hui des musiciens et créateurs sonores d’horizons variés (Philippe Guidat, Franck Litzler, Sergio Zamparo…) et des plasticiens isérois (Vincent Gontier et Alain Quercia) dans la même quête vocale.
Pour le projet de Bertille Écume, qui entame une tournée avec le Département, les chants anciens (en français, espagnol et latin), portés par sa voix pure et par des choristes, sont démultipliés par les sons électroniques de Franck Litzler. Un voyage sonore qui pourrait nous emmener loin dans la rêverie.
Le concert du chœur féminin Péninsule est annoncé le 13 décembre au Musée dauphinois à Grenoble.
Contact : collectif-duende.org