Indésirables…

Moustique tigre
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Chapô

Espèce envahissante, depuis douze ans, le moustique-tigre a colonisé près de 240 communes iséroises, générant des nuisances insupportables durant l’été et des risques sanitaires. Pour s’en prémunir, des solutions existent.

Espèce invasive originaire d’Asie du Sud-Est, le moustique-tigre est arrivé en France en 2004, et dans notre département en 2012. Contrairement aux moustiques dits « communs », il est plus petit, silencieux et attaque essentiellement en journée, avec un pic au lever du jour et au crépuscule. 

Autre particularité : c’est un moustique particulièrement bien adapté aux environnements urbains ou périurbains et son développement est très localisé – il vit dans un rayon de 150 mètres environ. 

 

Un enjeu collectif… 

Jusqu’à récemment, la démoustication en Isère visait à lutter contre les nuisances dues aux moustiques « autochtones », dans les communes rurales à proximité de zones humides.

C’est l’entente interdépartementale de démoustication Rhône-Alpes (EID Rhône-Alpes), un établissement public agissant pour plusieurs départements (Ain, Isère, Savoie, Haute-Savoie, Rhône et métropole lyonnaise), qui entreprend les opérations de démoustication. En Isère, elles sont financées à parts égales par le Département et les communes. 

Avec le moustique-tigre, la donne a changé. Si l’on peut toujours s’appuyer sur l’EID Rhône-Alpes pour former les agents municipaux, élaborer des diagnostics ou organiser des opérations de sensibilisation en lien avec les municipalités, l’effort doit être partagé par tous.

 

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“Il faut que chacun lutte contre la présence du moustique-tigre dans son environnement immédiat. Car dans 80 % des cas, les sites de ponte, où se développent les larves, sont situés dans le domaine privé, de petites zones d’eau stagnante laissées dans les cours, balcons et jardins, un arrosoir, des soucoupes de pot de fleurs, un pied de parasol ou des jouets pour enfants, explique Jean Papadopulo, vice-président du Département délégué au laboratoire vétérinaire et à la santé animale. Pas d’eau stagnante, pas de moustiques !” 

Son développement aquatique dure de une à trois semaines mais, en été, le cycle complet de l’œuf à l’adulte se fait en une semaine ! Sachant qu’une femelle peut pondre plusieurs centaines d’œufs à la fois, la nuisance peut s’avérer rapide et insupportable.

 

Téléchargez l’application zzzapp.fr

Si vous et vos voisins pensez à éliminer régulièrement tous les contenants où l’eau peut s’accumuler, le nombre de larves va rapidement diminuer dans votre environnement immédiat.

Pour en savoir plus et vous accompagner à protéger votre domicile, vous pouvez aussi télécharger l’application gratuite ZZZapp développée par HCI Digital Services, une start-up basée à Moirans. ZZZapp vous indiquera à quel moment effectuer les bons gestes et vous aidera à impliquer vos voisins dans cet enjeu collectif.

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Plus d’infos : agirmoustique.fr

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Frelon asiatique : ne tentez rien seul !

Autre indésirable, le frelon asiatique, redoutable prédateur d’abeilles, est présent dans notre département depuis 2015. Pour lutter contre sa prolifération, les collectivités se sont mobilisées avec les syndicats apicoles et le Groupement de défense sanitaire de l’Isère. 

S’il est aujourd’hui quasi certain que l’on ne pourra éradiquer cette espèce invasive, nous pouvons agir pour limiter le nombre de colonies : en piégeant au printemps les femelles fondatrices, puis, entre juillet et octobre, en détruisant les nids secondaires. Si vous en repérez, ne tentez rien. 

Remplissez le formulaire sur frelonsasiatiques.fr en l’accompagnant d’une photo. Sa destruction sera assurée par un désinsectiseur référencé, cofinancé par le Département et votre intercommunalité. 

Contacts : apiculture.gds38@reseaugds.com - 09 74 50 85 85

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