Libre expression

Majorité départementale

Groupe pour l'Isère, Droite, Centre & Société civile

Le Département soutient une agriculture locale, de qualité et rémunératrice

L’agriculture occupe une place particulière dans l’histoire de notre pays. Fort de la diversité et de la richesse de son terroir, la France est depuis longtemps une puissance agricole majeure. La qualité de la production agricole française est réputée dans le monde entier. Le Salon de l’agriculture rassemble chaque année des centaines de milliers de personnes à Paris, preuve que les Français souhaitent conserver un lien for t avec leurs agriculteurs. 

Mais, ce qui a été un atout formidable pour notre pays est aujourd’hui menacé. La moitié des agriculteurs va cesser son activité dans les dix prochaines années et seuls 50 % des départs sont remplacés aujourd’hui. 

C’est pour cette raison que la majorité Pour L’Isère soutient, depuis 2015, les agriculteurs isérois, en utilisant tous les moyens à la disposition du Département : aides face aux aléas climatiques, soutien à la modernisation des outils de production et à la transformation des exploitations, accompagnement de la mise en place de pratiques plus respectueuses de l’environnement, sécurisation de la ressource en eau ou encore suivi sanitaire des élevages, en soutenant le Laboratoire vétérinaire départemental via une subvention d’équilibre et, depuis 2022, en accompagnant l’installation et le maintien de vétérinaires en zones rurales au travers du dispositif « Isère Véto ». 

Pour protéger nos agriculteurs, pris pour cible par certains partis politiques, et dont plusieurs ont été victimes d’actes de vandalisme, nous votons également régulièrement des aides à l’installation d’équipements de vidéoprotection. 

Cette volonté de protéger ceux qui nous nourrissent devrait faire l’unanimité. Malheureusement, l’opposition d’extrême gauche ne soutient jamais ces aides. 

Contrairement aux caricatures véhiculées par les spécialistes de l’« agribashing », les agriculteurs ne sont pas rétifs à l’évolution de leurs pratiques. Nous en avons des exemples concrets, comme les 2,7 millions d’euros d’aide accordés à 15 projets de méthanisation à gouvernance agricole, ou encore les 140 000 euros consacrés en 2022 à l’agro-écologie et à l’adaptation au changement climatique grâce à notre convention avec la Chambre d’agriculture. 

Afin de multiplier les débouchés et faire en sorte que l’agriculture permette à ceux qui la pratique de vivre décemment, nous avons augmenté la part de produits locaux dans les restaurants des collèges, malgré les critiques de notre opposition qui ne jure que par le « label bio », bien que ce ne soit pas le seul à garantir respect de l’environnement, qualité des produits et juste rémunération des agriculteurs. 

Alors que l’extrême gauche pratique l’écologie de la panique, nous préférons l’écologie des solutions concrètes et agir de manière pragmatique et efficace. 

Pour nous, la priorité consiste à préserver l’agriculture iséroise et à privilégier les productions locales, en évitant l’incohérence qui consiste à faire venir du « bio » de l’autre bout du monde, au prix d’un bilan carbone exorbitant. 

C’est dans cet état d’esprit que nous avons été moteurs dans la création de la marque IS HERE, qui rassemble aujourd’hui 172 producteurs et 1 637 produits, afin de permettre aux Isérois d’avoir accès à des produits locaux, de qualité, à un prix suffisant pour rémunérer les agriculteurs. 

Soutenir l’agriculture iséroise, c’est préserver une part de notre culture et de notre histoire, garantir notre souveraineté alimentaire, conserver la beauté de nos paysages ruraux et maintenir le dynamisme de nos campagnes. Vous pouvez compter sur nous. Nous resterons aux côtés des agriculteurs isérois.

• Notre site internet : pourlisere.fr
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Opposition départementale

Groupe Union de la Gauche, Écologiste & Solidaire

Pour une agriculture plus respectueuse des agriculteurs, des consommateurs et de l’environnement

L’état des cours d’eau se détériore dû à la présence accrue des nitrates et pesticides issus des monocultures, notamment dans le Nord-Isère. Le système alimentaire ne permet plus une rémunération décente aux agriculteurs et agricultrices. 

Les aliments perdent de leur valeur nutritive, la sur-médicamentation de l’élevage industriel participe à l’antibiorésistance, ce qui impacte notre santé. Il y a quelques jours le Conseil d’Etat a été saisi pour tromperie du consommateur sur le label Haute Valeur Environnementale. 

Censé garantir une agriculture à faible impact environnemental, ce label n’interdit pas le recours aux pesticides et ne protège pas la biodiversité. Cela doit nous interroger sur la responsabilité des acteurs publics dans le maintien de ce système, à l’image des élus départementaux de droite et d’extrême droite de l’Isère qui participent à cette confusion. 

C’est également être aveugle aux mutations du monde agricole poussées par les départs à la retraite : la nouvelle génération appelle à un changement de modèle agricole et a besoin d’être soutenue ! 

En Isère, la moitié des candidats à l’installation souhaite s’installer en agriculture biologique et n’est pas nécessairement issue du milieu agricole. Les politiques publiques doivent les accompagner.

Nous appelons le Département à regarder vers l’avenir et à adopter une politique ambitieuse d’accès au foncier et de valorisation et d’accompagnement vers des pratiques agroécologiques.