Le Département réorganise ses territoires du Nord-Isère

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Territoires Nord Isère
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Pour rester au plus près des réalités du terrain, le Département de l’Isère a redessiné cinq territoires du Nord-Isère pour adapter l’organisation de ses services aux périmètres des intercommunalités. “Une mise en cohérence pour plus d’efficacité”, estime Sandrine Martin-Grand. Explications.

 
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Sandrine Martin-Grand, vice-présidente du Département en charge de l’équité territoriale

 

Isère Mag : Pourquoi réorganiser les périmètres des territoires du Nord-Isère ? 

Sandrine Martin-Grand : En 2007, le département de l’Isère a été divisé en 13 territoires, avec, pour chacun d’entre eux, la création et l’ouverture d’une Maison du Département, regroupant en son sein tous les services départementaux : éducation, action sociale, autonomie, insertion, enfance et famille, aides aux communes, routes… 

Cette organisation déconcentrée, rapidement identifiée, répondait, et répond toujours, à la volonté de rapprocher le Département des usagers, mais également des acteurs locaux, élus, associations, tissu économique… dans une démarche de proximité. 

Mais à l’époque, l’Isère comptait 533 communes, contre 512 aujourd’hui, et une quarantaine d’intercommunalités, contre 18 actuellement. Suite à ces fusions opérées ces dernières années, nous avons décidé de faire coïncider les territoires du Département avec ceux des intercommunalités pour plus d’efficacité et de cohérence vis-à-vis de nos usagers et de nos partenaires institutionnels. 

Un changement qui simplifie et renforce les partenariats. Car pour les intercommunalités impactées, il n’y aura désormais plus qu’un seul interlocuteur, alors que certaines devaient interagir avec deux directions de territoire.

 

I. M. : Quels sont les territoires concernés ? 

S.M-G. : Cette réorganisation concerne cinq territoires du Nord-Isère. Il s’agit de Bièvre, Isère rhodanienne, Porte des Alpes, Haut Rhône dauphinois et Vals du Dauphiné. 

Cette mise en cohérence établit une conformité administrative à l’échelle du département ; le Sud-Isère bénéficiant déjà de cette adéquation de périmètres, entre territoires départementaux et intercommunaux. Cette évolution est opérationnelle depuis le 1er janvier.

 

I. M. : Et pour l’usager, quels changements ? 

S.M-G. : Cette nouvelle organisation concerne 38 communes seulement. Pour la grande majorité des usagers, rien ne va changer. 

Seules quelques personnes seront rattachées à un autre centre médico-social et dans ce cas, les agents du Département, dans une démarche « d’aller vers », assureront la transition en les accompagnant vers leur nouvel interlocuteur si cela s’avère nécessaire. 

 

I. M. : Et en ce qui concerne l’organisation interne du Département ? 

S.M-G. : Ce chantier aura un impact pour certains personnels du Département dont le rattachement à une maison de territoire va changer. Cela concerne environ 75 agents. 

Nous ajusterons ces effectifs aux nouveaux périmètres en veillant à conserver ou à améliorer l’accès des usagers au service public départemental. Cette réorganisation aura également des conséquences « bâtimentaires ». Sept sites départementaux, les collèges Frédéric-Dard à Saint-Chef, Fernand-Bouvier à Saint-Jean-de-Bournay et Jacques-Brel à Beaurepaire, mais aussi les centres d’entretien routier et centres médico-sociaux de Saint-Jean-de-Bournay et de Beaurepaire vont basculer dans un autre territoire. 

Là aussi, nous veillerons à ajuster nos moyens humains et matériels aux nouvelles caractéristiques géographiques et socio-démographiques des territoires concernés qui, pour certains, vont voir leur population augmenter, et, pour d’autres, leur réseau routier diminuer, par exemple. Cette réorganisation interne au Département, je le rappelle, n’aura aucune conséquence pour l’usager. 

 

I. M. : En conclusion ? 

S.M-G. : La création d’une vice-présidence à l’équité territoriale que j’incarne marque la volonté du Département de contribuer aux dynamiques de développement territorial. 

Dans ce cadre, la mise en cohérence des territoires du Département avec le schéma départemental de coopération intercommunale est un réel atout et un formidable levier d’action. 

Cette démarche s’inscrit également dans une volonté permanente du Département d’améliorer nos organisations comme nos politiques pour en faciliter l’accès au plus grand nombre et garantir leur efficience.

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