Veiller sur la santé des Isérois

Au Centre départemental de santé de Grenoble, il est actuellement possible de se faire vacciner contre la variole du singe.

Dans la salle d’attente, Cédric, 24 ans, se demande si la piqûre va lui faire mal. Après s’être inscrit sur la plateforme Doctolib, il a obtenu un rendez-vous au Centre départemental de santé (CDS), à Grenoble, pour se faire vacciner contre le Monkeypox, la variole du singe. Depuis le 18 août, c’est en effet possible ici.

En première ligne lors des deux dernières crises sanitaires – avec près de 20 000 personnes vaccinées contre la Covid-19 de janvier 2021 à mai 2022 –, le Centre départemental de santé joue un rôle essentiel dans les domaines de la prévention, du dépistage et de l’information sur la santé : bilans préventifs et vaccination, dépistage et prise en charge de la tuberculose, dépistage et prise en charge des infections sexuellement transmissibles, VIH et hépatites, éducation sanitaire, contraception, vie sexuelle et affective, suivi prénatal et consultations infantiles pour les familles dans une situation complexe.

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Un lieu unique avec cinq pôles d'activité

Il regroupe dans un même lieu cinq pôles d’activité : des bilans de prévention santé, la mise à jour de la vaccination à destination des populations vulnérables tout comme le dépistage et le traitement de la tuberculose ainsi que l’administration du BCG.

Le CDS intervient aussi à plusieurs étapes de la vie. Un service de protection maternelle et infantile (PMI) assure le suivi des femmes enceintes jusqu’à sept mois inclus et réalise des consultations médicales pour les enfants de 0 à 6 ans.

On y trouve aussi un Centre de santé sexuelle (CSS), ex-Centre de planification et d’éducation familiale (CPEF), qui délivre les moyens de contraception et des conseils sur la vie de couple et la sexualité. Pour ceux qui ont des doutes, le Centre gratuit d’information de dépistage et de diagnostic du VIH, hépatites B et C et autres infections sexuellement transmissibles (Cegidd) effectue des dépistages anonymes ainsi qu’une prise en charge adaptée. Après une exposition sexuelle ou sanguine de moins de quarante-cinq heures, il dispense des traitements d’urgence ou la PrEP pour éviter l’infection VIH.

Enfin, dans une stratégie de « l’aller vers », le CDS se rend aussi hors les murs, auprès de publics les plus éloignés des soins. Dans les stations de ski, par exemple, auprès des saisonniers pour le dépistage du VIH et des IST ou encore dans les collèges pour sensibiliser les élèves à la vaccination contre le papillomavirus (HPV).

Un camion de radiologie permet en outre de réaliser des examens pulmonaires sur l’ensemble du département. Un véritable outil qui permet une prise en charge pluridisciplinaire de la santé publique !