Une maison de retraite pour chevaux

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Cheval mon ami
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Ils se mobilisent pour le « bien vieillir » des chevaux

Marie-Ange Drouin, secrétaire comptable retraitée passionnée de chevaux, ne supportait plus de voir partir à l’abattoir des équidés devenus trop âgés ou mal en point après des années de loyaux services. Ainsi est née en 1992 l’association Cheval mon ami, qu’elle préside aujourd’hui à Domène.

Chevaux abandonnés, maltraités, surexploités, handicapés… en trente ans, 300 d’entre eux ont été recueillis pour vivre une retraite paisible, et une vingtaine sont actuellement hébergés par l’association.

 

À la recherche de nouveaux parrains

Cachou, une percheronne trentenaire qui a longtemps labouré les champs de pommes de terre, est la doyenne avec Féline, une jolie jument borgne, et Winett, un beau cheval à la robe mouchetée, qui souffre de boiterie (tous deux attendent leur parrain ou leur marraine).

“Les chevaux nous arrivent souvent en très mauvais état, explique Marie-Ange. Ils ont été cravachés, blessés, souffrent du dos. Nous faisons venir l’ostéopathe, le maréchal-ferrant, le dentiste, on les vaccine, on les bichonne. Il faut un an de travail en moyenne pour les retaper. Ils doivent aussi reprendre confiance en l’humain. On est récompensés ! Moyennant une pension de 20 à 30 euros par mois (de 40 à 50 euros si on peut les monter), les parrains et marraines s’engagent à venir au minimum une fois par semaine pour participer aux soins.”

L’association recherche actuellement de nouveaux terrains à proximité et des soutiens financiers, pour l’achat du foin. “C’est un budget de 1 200 euros par mois. Et nous fonctionnons sans subvention”, précise la présidente.

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