Les trésors de la centrale des Vernes

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Les vernes - IsèreMag
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Grâce à Richesses culturelles de l’Oisans, on peut désormais la visiter.

Avec son majestueux escalier à double volée, son bassin en demi-lune, son toit-terrasse crénelé et son lanternon, la centrale hydroélectrique des Vernes, au bord de la Romanche, épatait déjà les touristes qui passaient dans la vallée en 1925 : “L’eau se répand dans un grand bassin bordé de fleurs […]. N’était le léger bourdonnement de la centrale, on se croirait chez quelque riche propriétaire”, écrit-on dans un magazine de l’époque.

Derrière les larges baies vitrées, difficile d’imaginer des vannes et des machines ! Il s’agit pourtant bien d’une ancienne usine. Si elle a cessé de turbiner en 2020 et perdu en conséquence sa cascade, elle est heureusement préservée en tant que monument historique.

 

RCO promeut le patrimoine de l’Oisans

Et la bonne nouvelle, c’est qu’il est désormais possible de la visiter grâce à l’association Les Richesses culturelles de l’Oisans (RCO) et à la Communauté de communes de l’Oisans.

Née en 2002 pour promouvoir les dix sites muséaux de ce territoire, RCO, présidée par Flavien Perazza, était déjà à la manœuvre pour célébrer son centenaire en 2018 ou pour faire restaurer l’impressionnante maquette du barrage du Chambon (1,80 mètre de large) conçue par Charles-Albert Keller. Celle-ci constitue à présent la pièce maîtresse du musée de la Romanche, à Rioupéroux (Livet-et-Gavet), qui retrace l’histoire de la vallée.

Encart

Visites guidées sur inscription : oisans.com

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