- Notre histoire
Chaque jour du 20 août au 2 septembre, en coopération avec le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, nous vous faisons revivre dans ces colonnes la Libération de l’Isère, telle qu’elle s’est déroulée il y a 80 ans, jour par jour. Episode 13...
Le pont suspendu sur le Rhône détruit par les Allemands à la libération de Vienne.
Depuis le 29 août, l’état-major de la XIXe armée allemande s’est installé à l’Hôtel du Nord à Vienne, suivi par une colonne comptabilisant environ 5 000 hommes.
La ville, elle, s’est vidée de ses habitants alors que la plupart des usines ont fermé leurs portes.
Les Allemands font sauter tous les ponts avant de quitter la ville
Les Allemands réquisitionnent toutes sortes de véhicules, envahissent les hôtels, casernes et appartements privés. Ils procèdent à la destruction systématique dans la gare des bureaux, postes d’aiguillages et diverses installations. Des soldats tirent aussi sans raison dans les rues et tuent trois personnes.
La colonne allemande quitte Vienne dans la nuit du 31 août au 1er septembre. Mais elle laisse sur place une quarantaine de soldats chargés de miner les ponts. Il est 7 heures du matin le 1er septembre quand le vieux pont suspendu entre Vienne et Sainte-Colombe saute.
Une patrouille américaine circule dans la rue Victor-Hugo. Photo. Coll. Musée de la Résistance et de la Déportation – Département de l’Isère.
À 13 heures, les Allemands font sauter cinq autres ponts : un sur le Rhône et quatre sur la Gère. Seul le pont roman reste intact. Les habitants reviennent dans la ville dans l’après-midi, accompagnés par des Jeep américaines.
Vienne est libre.