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Au premier plan, Céline Simon, présidente, Raphaël Simon, vice-président, et Charlotte Lameyse, membre de terrain.
Créée en 2009, l’association Cheval Espoir 38 sauve, en majorité, des chevaux maltraités qu’elle place en familles d’accueil ou d’adoption, en pension ou en refuge, selon les cas.
Cent dix équidés, dont 39 entièrement à sa charge, sont actuellement sous sa responsabilité en Isère et dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes. Sollicitée par les services de l’État que sont directions départementales de la protection des populations, par les services vétérinaires ou des particuliers, elle intervient directement, pour les cas extrêmes, chez les propriétaires, avec l’aide de la gendarmerie.
La prévention, une priorité
Après un séjour en famille d’accueil, le cheval retiré est proposé à l’adoption, s’il est encore jeune et s’il n’a pas de pathologie lourde. Il est replacé en « don libre » et les nouveaux propriétaires signent un certificat d’engagement ainsi qu’un contrat qui garantit à l’association 5 % de propriété de l’animal cédé, “pour nous assurer qu’il ne retombe pas dans de mauvaises mains !” précise Céline Simon, la présidente de l’association. Les autres chevaux, âgés ou plus lourdement handicapés, resteront soignés en famille d’accueil.
Cheval Espoir 38 vise aujourd’hui à devenir un interlocuteur privilégié des communes rurales : en cas de signalement, pour monter un arrêté de divagation, de cession ou pour mener des opérations de prévention auprès de certains propriétaires.
“En les accompagnant en amont, en leur donnant accès au réseau, à des professionnels de confiance, nous pourrions agir rapidement sur les causes de la maltraitance (manque de soins, alimentation inadaptée…) et éviter des placements massifs et coûteux ! Retirer un animal devrait être l’action de la dernière chance”, estime Céline Simon.
Contact : cheval-espoir-38.fr