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En famille à la découverte de la cascade du Pissou.
Elle jaillit au cœur du massif de Belledonne dans un cadre verdoyant. Trésor de la vallée du Haut-Bréda, la cascade du Pissou se dévoile après une heure de marche et 150 mètres de dénivelé. Un havre de fraîcheur et de paix.
Dévalant de rocher en rocher sur 50 mètres de hauteur, la cascade du Pissou est l’un des chefs-d’œuvre naturels de la vallée du Haut-Bréda. Et durant l’été, il suffit d’un peu de vent sur l’eau pour que cette superbe jetée d’écume blanche se transforme en brumisateur géant. Un bonheur lorsque les températures dépassent les 30 degrés !
En vacances dans la station thermale d’Allevard-les-Bains, Laura, Sébastien et leurs deux filles sont venus s’y ressourcer. Vingt kilomètres plus haut, dans la vallée depuis le lac de Fond-de-France ou du parking situé à proximité, une courte randonnée permet d’atteindre ce joyau naturel.
D’emblée, le paysage impressionne et subjugue la petite famille. Au pied de la montagne, les pics acérés du massif de Belledonne en imposent par leur majesté avec, à gauche, le glacier de Combe-Madame et, à droite, la Belle-Étoile. Le sentier qui mène à la cascade, bien balisé, se révèle peu escarpé.
Toutefois, le sol étant parfois un peu glissant, les enfants veillent à bien lever les pieds. Très vite, on arrive dans un champ où broutent des chevaux puis l’on s’engouffre dans une belle forêt de pins et d’épicéas. Ici, la nature se mérite : il faut se lever tôt pour apercevoir chevreuils, biches et autres habitants des lieux.
Pour traverser les ruisseaux et le torrent, signe que la cascade est proche, il suffit de sauter d’une pierre à une autre. Myrtilles, framboises et fraises des bois… le chemin est aussi très alléchant ! Tout en dégustant ces baies sauvages, les enfants s’amusent à flasher des codes sur les bornes d’un sentier sonore.
Les différents témoignages racontent comment on vivait jadis dans cette vallée profondément marquée par la présence de l’eau. Le Bréda, torrent qui prend sa source sur le plateau des Sept-Laux, irrigue une commune de 400 âmes issue de la fusion de deux anciens villages, Pinsot et La Ferrière, sur une douzaine de kilomètres.
Il a longtemps alimenté des forges, des scieries et des moulins ainsi qu’une centrale électrique datant du début du XXe siècle, qui permet encore d’éclairer la vallée en quasi-autonomie.
À la fin de son périple, la tribu pourra se restaurer à l’auberge du Nemoz, un joli chalet de montagne où chaque plat met à l’honneur les produits du terroir.
©G.Lavila