- Nature
Le rossignol chante, le merle siffle, la grive babille, le moineau pépie… A la ville comme à la campagne, le lever du jour est le moment de prédilection pour écouter le chant des oiseaux.
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Le pinson des arbres, le gai luron
Le pinson des arbres répète le même chant toute la journée, d’où l’expression « gai comme un pinson ». C’est l’un des oiseaux les plus communs, que l’on peut observer dans les parcs, les jardins, en forêt et jusqu’à 2000 mètres d’altitude.
Son chant et son cri sont caractéristiques et facilement reconnaissables (lien). Inné ou acquis ? Les deux dans le cas du pinson, pour lequel des dialectes régionaux ont été identifiés !
Le rouge-queue noir, le lève-tôt
On rencontre le rouge-queue noir partout en ville et en montagne dans les falaises et éboulis d’où il vient. Il commence à signaler sa présence depuis le haut des toits avant le lever du jour. Son chant ressemble à un grincement suivi d’un bruit d’un papier froissé et de quelques notes musicales.
Le rossignol, le virtuose
Le rossignol est aussi discret que virtuose. Il quiritte la nuit pour attirer sa femelle et défend son territoire le jour. Il est rare de le voir, caché dans les fourrés et taillis. Son chant puissant lui permet de traverser la végétation : il a été démontré qu’il adaptait son volume sonore en fonction du trafic routier.
Le pic épeiche, le percussionniste
Le pic se sert de son prodigieux bec pour creuser des trous et chercher sa nourriture ou aménager son nid, mais aussi pour communiquer.
Il tambourine six à douze coups par seconde, audibles jusqu’à 800 mètres de distance. Un moyen de marquer son territoire.
La grive, la musicienne
La grive musicienne porte bien son nom. Chaque chanteuse dispose d’une bonne dizaine de motifs différents, qu’elle répète en général deux à trois fois. On peut ainsi la reconnaitre plus facilement. La grive a même la faculté d’intégrer dans son chant des répertoires d’autres oiseaux !
À l’aube, elle se met à chanter pendant quelques minutes avec ses congénères et on n’entend plus qu’elle pendant quelques minutes !
La rousserole verderolle, l’imitatrice
C’est un petit oiseau migrateur de la taille d’un rouge-gorge de couleur terne, qui vit dans les bosquets au bord de l’eau, comme sur l’ENS de l’Herretang. La rousserole intègre dans son chant plus de 200 imitations, en particulier des espèces africaines !
La chevêchette, la discrète
En montagne, vous pourrez croiser cette petite chouette perchée en haut d’un épicéa juste à côté du sentier. Peu farouche, elle ne s’envolera pas à votre passage !
Elle chante surtout en fin d’après-midi. Durant la journée, le mâle appelle la femelle avec un cri plaintif pour qu’elle vienne chercher le campagnol qu’il a capturé pour sa famille pour le dîner.
En savoir plus
Téléchargez l’application Merlin Bird ID - Pour reconnaitre les chants, utilisez l’application Merlin Bird ID (Apple Store & Google Play)
Où apprendre à les reconnaître
Sur le site biodiversite.isere.fr, écoutez ces chants enregistrés par Jacques Prévost, qui organise des sessions de formation (contact : isere@lpo.fr)
Tout l’été, profitez des « Rendez-vous nature » gratuits sur les espaces naturels sensibles de l’Isère :
- les 3/4/11/18/25 juin
- 2/13/23 juillet
- 2/22 août
- 10 septembre
Renseignements sur biodiversité.isere.fr
Quiz
Quel verbe pour quel chant d’oiseau ?
- A La pie
- B Le corbeau
- C La bécasse
- D La mésange
- E Le geai
- F l’effraie
- 1 chuinte
- 2 croûle
- 3 croasse
- 4 zinzibule
- 5 cajole
- 6 jacasse
Réponse : A/6 B/3 C/ 2 D/4 E/5 F/1
Quel est l’oiseau qui ne chante pas ?
La cigogne, mais elle claquette avec son bec
Pour en savoir plus : « Les Chants des oiseaux », édité par vogelwarte.fr