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Les tribunes des groupes politiques du Département de l'Isère - Septembre / Octobre 2022

Majorité départementale


Une année scolaire qui commence bien grâce au Département

Si le Département n’a pas le pouvoir de faire durer les congés éternellement, ce qui ne serait d’ailleurs pas forcément souhaitable, il a le devoir de faire en sorte que cette nouvelle année scolaire se déroule dans les meilleures conditions possibles pour les collégiens isérois.

C’est en effet le Département qui a la responsabilité de l’entretien et de la rénovation des 97 collèges publics de l’Isère, ainsi que de la restauration scolaire, grâce à 8 cuisines mutualisées.

Depuis 2015, les collèges sont une priorité pour la Majorité départementale. Ainsi, 42 collèges ont bénéficié d’un premier plan de rénovation de 300 millions d’euros sur la période 2015-2021. Nous avons lancé la seconde phase dès le mois d’octobre 2021. Ce sont 37 établissements supplémentaires qui seront concernés d’ici 2028, pour un montant de 226 millions d’euros.

Outre les rénovations thermiques, ces travaux permettent d’appuyer les innovations pédagogiques, avec la création de salles spécifiques, et de renforcer la sécurité. L’intégralité des bâtiments qui le nécessitent seront ainsi rénovés d’ici la fin de notre mandat.

Nous avons également eu la joie d’inaugurer le nouveau collège Lucie Aubrac, au printemps dernier. Grâce à des travaux effectués en un temps record après l’incendie volontaire de 2017, les élèves disposent désormais d’un environnement optimal pour bénéficier des enseignements de leurs professeurs.

Enfin, nous ne faisons pas l’impasse sur les 22 collèges privés de l’Isère, qui reçoivent cette année une dotation de 8 millions d’euros, pour leurs frais d’investissement et de fonctionnement, dont la restauration des élèves. Ils sont aidés au maximum de ce qu’autorise la loi.

Concernant le coût du repas pour les élèves inscrits dans les restaurants scolaires des collèges publics, nous avons pris la décision de maintenir le prix unique à 2 euros pour cette rentrée, afin de préserver au maximum les familles des conséquences de l’inflation.

Le Département prend donc désormais à sa charge 73% du coût d’un repas (7,29 euros en 2021 ; 7,42 euros en 2022). Le tout en continuant d’augmenter la qualité des produits servis aux collégiens avec 38,5 % de produits locaux et 28,5 % de produits bios (25 % et 18% en 2015).

Toujours pour protéger les familles de l’inflation, nous avons obtenu que les transports scolaires pour les collégiens, dont la responsabilité relève désormais de la Région, qui a repris l’ancien réseau TransIsère du Département depuis l’an passé, restent gratuits cette année encore.

Enfin, nous avons fait évoluer notre Pack’rentrée, qui est devenu la Carte Tattoo Isère. Au-delà du changement de nom et de support (une carte pour toute la scolarité au collège à la place d’un chéquier par an), le passage à Tattoo Isère permet aux 65 000 collégiens isérois de bénéficier gratuitement (contre 8 euros auparavant) de 60 € par an pour les inscriptions aux activités sportives, culturelles ou artistiques (contre 30 euros auparavant).

Et puis, comme chaque année, nous reconduisons notre dispositif du Pass isérois du collégien citoyen, pour soutenir les actions des équipes éducatives des collèges publics et privés, afin de développer la conscience citoyenne des collégiens en matière de culture, de numérique, de développement durable, etc… L’an passé, la quasi-totalité des collèges a déposé une demande pour en bénéficier. 733 actions ont été soutenues.

Grâce à l’ensemble de ces dispositifs, et grâce à l’engagement quotidien des agents des collèges du Département, nous pouvons souhaiter avec confiance une bonne année scolaire aux collégiens et à leurs parents.

 

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Opposition départementale

 

Groupe Union de la Gauche, Écologiste & Solidaire

Professionnels du social : nos tisseurs de lien du quotidien

D’ici 2050, le nombre de personnes âgées de plus de 85 ans aura triplé et les personnes dépendantes seront deux fois plus nombreuses (40 000 supplémentaires par an).

Comment leur assurer alors dans ce contexte des conditions de vie dignes, en établissement ou à domicile ? Comment accompagner leurs aidants et garantir à leur famille qu’elles n’auront pas à supporter un reste à charge qui les étrangle ?

Les personnels de l’aide à domicile et des Ehpad, ainsi que les soignants, nous alertent depuis plusieurs années. La loi Grand âge promise n’a finalement pas vu le jour lors du dernier quinquennat d’Emmanuel Macron et ne constitue toujours pas un chantier prioritaire dans celui qui débute. Nous savons pourtant la dure réalité de ces métiers et la situation précaire de ces professionnels mal rémunérés et mal considérés.

Cette situation illustre tristement l’inversion de l’échelle des valeurs dans notre société : ceux qui s’occupent de nos enfants, de nos aînés, des personnes fragiles ou malades, tous ces « métiers du lien » qui œuvrent pour l’Humanité sont trop peu reconnus et valorisés socialement. Face à la brutalité de l’époque, nous n’avons jamais eu autant besoin de ces professionnels pour créer et resserrer les liens.

Leurs difficultés actuelles doivent toutes et tous nous mobiliser et appeler notre soutien. C’est pourquoi nous attendons aujourd’hui des actes du Gouvernement pour qu’au-delà des mots, leur travail soit justement valorisé et considéré.

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