Entre Bièvre et Rhône : on dirait le sud…

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Panoramique d'Anjou
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Avec ses villages de caractère perchés sur les crêtes, ses châteaux et sa nature généreuse, Entre Bièvre et Rhône dévoile au fil du Rhône ses nombreux trésors. Une terre d’histoire, de gastronomie et de grands chemins.

Anjou est un village de 1 100 habitants, perché sur une crête, avec une magnifique vue sur le massif du Vercors en arrière-plan.

 

Avec ses maisons aux avant-toits bordés de génoises, ses placettes ombragées de platanes et son doux climat propice à la culture fruitière, Entre Bièvre et Rhône a des airs méditerranéens.

Situé aux confins de l’Isère, aux portes de la Drôme et du Rhône, ce territoire de 37 communes et 67 000 habitants, que l’on surnomme « le verger de l’Isère », est marqué par de belles terrasses agricoles et ponctué de crêtes, appelées aussi feytas, où se dressent des madones qui surplombent de magnifiques panoramas donnant sur le Vercors, le massif de Belledonne et le mont Pilat.

 

Le Rhône a forgé le caractère de ce territoire

Axe de communication ancestral, le Rhône qui s’écoule vers la mer a laissé ici dans son sillage de nombreux trésors naturels et patrimoniaux. À Clonas-sur-Varèze, une mosaïque représentant le dieu Océan datant de l’époque gallo-romaine nous rappelle ce passé prestigieux où la région importait de l’huile d’Espagne et exportait du textile et du vin.

Et c’est sans doute grâce au fleuve qui a ici toujours régné en maître et à ses voies terrestres que le territoire a pu faire fructifier une grande partie de ses richesses, comme en témoignent de nombreuses demeures et châteaux (Barbarin, Montseveroux, Jarcieu, Anjou, Saint-Prix et Bresson).

 

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Autre particularité, ses villages pittoresques accrochés sur les rebords du plateau qui abritent des maisons traditionnelles en molasse et galets roulés.

Parmi les plus singuliers, Revel-Tourdan, un ancien bourg fortifié de 1 100 âmes, classé site patrimonial remarquable depuis 2007. En arpentant ses ruelles étroites bordées de maisons datant du XVIIIe siècle, vous longerez ses remparts jusqu’à la motte castrale où se trouvait son château (XIIe siècle). En subsiste une maison-forte où vivaient quatre chevaliers.Également à découvrir, son église du XIIe siècle et son pigeonnier du XVIIe siècle authentiquement restauré.

Plus loin, en vous dirigeant vers Salaise-sur-Sanne, un autre arrêt vaut le détour : Anjou. Perché au-dessus de la RD 51, ce village ne possède pas moins de quatre châteaux, dont un qui porte le nom du village et est ouvert aux visiteurs.

Tout en haut de la crête se trouvent les vestiges du plus ancien (XIIIe siècle), qui aurait reçu la visite de Charles IX en 1564 et de Louis XIII en 1629. De là, un admirable point de vue s’ouvre sur dix départements. En redescendant, n’oubliez pas d’admirer la chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié (XVe siècle), dont l’intérieur dégage beaucoup de sérénité.

Entre Bièvre et Rhône, c’est aussi une grande variété de paysages reliés par des sentiers de randonnée, dont le chemin de Saint-Jacques-de- Compostelle (GR 65) et La Royale Randonnée (GR 422), un parcours retraçant la venue de Catherine de Médicis en 1564 au château de Roussillon, un autre trésor inspiré de la Renaissance italienne. Charles IX y promulgua l’édit instituant le 1er janvier comme premier jour de l’année.

Tout au long de cet itinéraire, les gourmands pourront s’arrêter chez les producteurs pour des dégustations.

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Pour plus d’infos : consultez le magazine Barre à bâbord de la destination sur tourisme-entre-bievreetrhone.fr

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