DeClermont : leader des produits chaussants

Une semelle dans chaque chaussure, le calcul est simple, et pourtant chez DeClermont, ce sont des centaines de possibilités qui sont offertes ! Dans les ateliers, “les différents coloris, les gammes et les pointures de pied démultiplient chaque référence”, précise son président, Oreste Caprio. Numéro un français des semelles et produits chaussants Biomonde – lacets et produits d’entretien –, DeClermont propose 300 références, de la classique semelle en cuir à la Triconfort, avec des microcapsules chargées de parfum.

Chez DeClermont, tout est affaire de précision, et sans robots. Les semelles en cuir sont découpées avec dextérité une par une par un opérateur, qui s’assure auparavant de l’aspect lisse de la matière dont il utilise “presque chaque millimètre” pour éviter les chutes. Le cuir, français, côtoie de nombreuses matières, le coton et le latex surtout, qui vont être assemblées en différentes couches, selon le type d’utilisation du produit final : sport, ville, bottes…

Avec le thermoformage et le développement de profils anatomiques, notamment pour les semelles à mémoire de forme, DeClermont innove sur “un marché exigeant, poursuit Oreste Caprio. L’important est de proposer des produits ergonomiques, mais aussi des semelles chaudes pour l’hiver et d’autres procurant un effet de fraîcheur et de confort l’été”. Avec la possibilité de pouvoir choisir dans la gamme DeClermont une version parfumée et/ou traitée antibactérien.

Des innovations qui ont su séduire le grand public, mais aussi des entreprises, comme cette grande enseigne du sport qui commande à DeClermont des semelles à base de gel pour sa marque de distributeur ou encore ce fabricant de chaussures de sécurité qui s’y fournit en semelles intégrant un fil antistatique, destinées aux chaussures de sécurité.

Une présence dans 3 000 points de vente

Que de chemin parcouru depuis la création de l’entreprise, en 1991 sur les bases du précédent fabricant de semelles ! Ce dernier, qui avait racheté l’affaire au groupe Allibert, l’avait fermée pour délocaliser la production en Pologne. “Avec deux autres cadres, nous avons refusé de voir partir notre savoir-faire”, raconte Oreste Caprio, aujourd’hui premier employeur de la commune. Repartis de zéro avec une petite partie du personnel, après avoir racheté les machines, les dirigeants, excellents connaisseurs du marché et des procédés, trouvent de nouveaux fournisseurs et de nouveaux clients.

Mais c’est son partenariat avec le groupe FDG, depuis 2003, expert du merchandising, qui lui procure une force de frappe dans tout l’Hexagone et lui assure une présence dans la grande distribution grâce à ses 200 commerciaux et une présence dans 3 000 points de vente. Un vaste déploiement qui n’altère pas l’ancrage local de DeClermont. “Notre but, avec ma fille, qui fait également partie du conseil d’administration, c’est de pérenniser l’activité et l’entreprise, assure Oreste Caprio. Cela fait partie de nos valeurs, avec le respect du savoir-faire et, bien sûr, le côté humain de notre usine, dans un village où tout le monde se connaît.”