Sauver ou périr
Clarisse Preciso, 14 ans, de Romagnieu, jeune sapeur-pompier
“Devenir sapeur-pompier volontaire, c’est dans l’ADN de la famille. Mon grand-père et mon père ont exercé cette activité un certain nombre d’années. Moi, j’ai eu le déclic quand mon jeune frère a eu un malaise cardiaque et que les pompiers lui ont sauvé la vie”, témoigne Clarisse.
Il y a trois ans, la jeune fille a rejoint la caserne de sa commune pour devenir jeune sapeur-pompier. Objectif, se présenter au brevet de sapeur-pompier volontaire dès qu’elle aura 16 ans. En attendant, elle s’initie aux gestes de premiers secours et à l’extinction des feux tous les samedis matin.
“C’est parfois très éprouvant physiquement. On court avec du matériel et la tenue de feu qui pèse 15 kilos. Cela m’apporte beaucoup de fierté et de confiance en moi. À terme, je veux devenir peintre en bâtiment et m’engager dans cette activité citoyenne à côté de mon métier.”
Le Département, via l’Union départementale des sapeurs-pompiers, finance l’achat de matériel pour former les jeunes.
