Voreppe, résistante, verte et spirituelle

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Voreppe
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Cette ville attachante, liée à la Résistance, marquée par la Chartreuse et la proximité de Grenoble, construit son avenir autour d’un dynamisme économique et des enjeux de la transition énergétique.

Voreppe s’étage de l’Isère jusqu’aux sommets de l’aiguille de Chalais et des Bannettes. Baignée par la capricieuse Roize, cette vaste commune riche en bois, pâturages et cultures s’affiche très urbanisée en plaine.

 

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Le contraste est important entre les hameaux d’en haut, dont la Malossane, Racin ou Chalais, le centre-bourg d’architecture historique, les quartiers modernes de la plaine avec leurs lotissements et leurs zones commerciales ou encore l’ancien village du Chevalon, rattaché à la commune. 

 

Une position stratégique

Intégrée au Pays voironnais et au parc naturel régional de Chartreuse, Voreppe bénéficie de la proximité de Grenoble, accessible en TER et, partiellement, en tramway, depuis la commune voisine du Fontanil-Cornillon. 

Son vieux centre, implanté dans une combe accueillante au pied de la montagne, témoigne d’un riche passé autour de familles de la noblesse et des congrégations religieuses des Chartreux, des Clarisses et des Dominicaines.

 

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Un circuit thématique aménagé par l’association Corepha relie les édifices remarquables et ressuscite l’histoire passionnante de ce village. Durant la Seconde Guerre mondiale, les maquisards purent trouver refuge sur les hauteurs sauvages et boisées du territoire. On garde en mémoire que la résistance de Voreppe opéra comme verrou de protection de Grenoble. 

 

Une orientation environnementale

Voreppe se distingue par ailleurs par un engagement en faveur de l’environnement, qu’il s’agisse de valoriser sa nature, le maraîchage biologique, les commerces verts, dont La Ferme des saveurs (qui regroupe des producteurs fermiers) et la Biocoop, ou encore sa chaufferie communale à bois déchiqueté et solaire. 

On peut citer aussi la récente implantation à Voreppe de Limatech, entreprise de production de batteries lithium, fer, phosphate, répondant aux enjeux de la transition énergétique pour décarboner l’aviation. 

Enfin, Voreppe est réputée pour ses nombreux établissements éducatifs et inclusifs, dont le lycée professionnel des Portes-de-Chartreuse, avec son restaurant d’application et des structures pour les personnes en situation de handicap.

Et la ville poursuit sa mutation avec le chantier du Champ-de-la-Cour pour requalifier la friche industrielle du quartier Chapays.

 

> Ville de Voreppe

©Noak

Encart

Repères : 

  • 9 758 habitants (en 2021)
  • 2 864 hectares
  • 42 % boisé avec 20 % de forêt privée, 15 % communale, 7 % domaniale
  • 35 % agricole (1 018 ha déclarés à la PAC)
  • 48 hameaux et lieux-dits
  • 85 000 m2 de parcs et jardins
  • 1 702 m au point culminant des Bannettes
  • 11 km de Voiron
  • 15 km de Grenoble
  • 130 km de sentiers de randonnée balisés en 12 boucles
  • 1940 : bataille de Voreppe
  • 300 t/an de réduction des émissions de CO2 grâce aux chaufferies communales au bois
  • 50 000 visiteurs/an au promontoire panoramique de Chalais
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Le canton de Voiron

Anne Gérin, première adjointe au maire de Voreppe, et Julien Polat, maire de Voiron, sont les deux conseillers départementaux du canton de Voiron qui compte 10 communes et près de 49 000 habitants.

Parmi les principaux dossiers qu’ils y ont portés figurent :

  • la fin du contournement routier de Voiron (qui permet aujourd’hui d’améliorer les conditions de déplacement tout en réduisant les pollutions)
  • le Plan écoles, avec le soutien à 24 opérations de modernisation 
  • la création de la maison de santé pluridisciplinaire de Voiron
  • la construction du nouvel équipement socioculturel La Boussole, à La Buisse, vrai lieu de ressources et d’activités.

©A.Breysse


Racines

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Les églises historiques et la bataille de Voreppe

Les deux églises Saint-Didier − l’ancien prieuré roman et la paroissiale du XIXe siècle −, émergent du vieux bourg, bénéficiant de belles rénovations. S’ajoutent l’église moderne de l’ancien petit séminaire, l’église Saint-Vincent du Chevalon, la chapelle des clarisses et, les coiffant toutes, la magnifique église romane du monastère des dominicaines de Chalais.

 

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Sur la voie rapide reliant Voreppe à La Buisse, on ne manque pas le monument de L’Homme de douleur (1945). Première réalisation du sculpteur Émile Gilioli, il rend hommage à la bataille de Voreppe (mai-juin 1940), qui stoppa l’avancée des Allemands et préserva Grenoble de l’invasion. Ce fait d’armes, ajouté au maquis de Voreppe, valut à la ville la croix de guerre en 1951.

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Dynamique

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Des équipements pour tous les sports

Estampillée de deux fleurs au concours des villes fleuries et du label Ville prudente pour la prévention des risques routiers, Voreppe est également labellisée Ville active et sportive (depuis sa création en 2017, ce label récompense les politiques sportives des communes).

Terrain de sports grandeur nature, Voreppe se distingue aussi bien pour la pratique loisir que pour la compétition. Une quarantaine de clubs sont actifs, en majorité intégrés à l’office municipal des sports. 

 

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L’ensemble multisport de la commune combine dojo, courts de tennis, dont l’un en accès libre, terrain de rugby, terrains de football, stand de tir à l’arc, terrain de pétanque, aire de jeux de plein air. Un gymnase avec gradins accueille les matchs de basket, volley et futsal, les compétitions de gymnastique, de badminton et de twirling bâton.

S’ajoutent une salle multisport pour les scolaires en journée et les associations en soirée, une piscine municipale, une piste de BMX et un réseau de pistes cyclables en développement.

Enfin, le territoire abrite une quinzaine de kilomètres de sentiers pédestres, entretenus par les baliseurs bénévoles de l’association Corepha.

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Energie

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Voreppe se chauffe au bois et au soleil

La ville mise sur les énergies renouvelables dans le cadre d’une économie circulaire, avec son réseau de chauffage municipal touchant l’équivalent de 3 000 habitants, soit d’ores et déjà près d’un tiers de la population.

Voreppe Chaleur Bois exploite un réseau de chaleur biomasse depuis 2015 alimenté par une centrale à bois local déchiqueté, rue de la Gare, long de 6 km, allant jusqu’au Chevalon. Il s’agit d’un service original et écologique, économique et confortable.

 

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Un second réseau de chaleur a été inauguré en 2018 couvert à plus de 92 % par des énergies renouvelables, qui dessert l’ensemble du quartier des Bannettes. 

Unique en son genre dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, celui-ci associe une centrale solaire thermique composée de 200 m2 de panneaux pour 120 kW de puissance, à une chaudière bois de 500 kW. Cette centrale fonctionne intégralement à l’énergie solaire de juin à septembre. Et ce n’est pas fini !

En projet : une grosse station en solaire thermique de 3 500 m2 de capteurs sur l’ancien terrain de sport Ernest-Pigneguy qui permettra au réseau municipal de couvrir l’équivalent de la consommation de la moitié de la population.

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Gourmandises

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Les biscuits et le belvédère de Chalais

Depuis l’installation en 2016 du belvédère de l’aiguille de Chalais avec sa vue panoramique sur la cluse de Voreppe et la vallée de l’Isère, la boutique des moniales dominicaines reçoit encore plus de visiteurs qu’avant.

À deux pas du parking, on y trouve les fameux biscuits secs de Chalais dans leur boîte métallique jaune, mais aussi des livres, des icônes, des CD, des médailles, des chapelets et autres produits monastiques. 

Environ trois fois par mois, les moniales ont leur « jour du four » et la montagne embaume le biscuit. Lors de la fabrication, elles tamisent et brassent 350 kg de farine de Saint-Ondras pour faire une pâte façonnée en biscuits à l’emporte-pièce.

 

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Elles sont une petite quinzaine de moniales de l’ordre dominicain à vivre au monastère de Notre-Dame-de-Chalais et à consacrer leur vie à la prière. 

Depuis 1100 et l’installation d’une chartreuse sur ce site de nature magnifique, des générations y ont offert leur vie à Dieu. Leur église romane ouverte à tous est une splendeur et un havre de paix.

 

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Outre la vente de leurs biscuits, pour gagner leur vie, les moniales de Chalais accueillent des retraites et des hôtes en séjour court dans leurs locaux historiques. La boutique et l’hôtellerie sont ouvertes toute l’année, à quelques jours près. 

Plus d'infos : chalais.fr

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Patrimoine

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Le circuit historique du vieux bourg

Les ruelles du centre-ville ancien dévoilent de nombreux témoignages de l’histoire voreppine. Un circuit patrimonial très riche, rénové en 2015 et rendu accessible aux porteurs d’un handicap, valorise les différentes étapes de développement du bourg du XIIe siècle à nos jours.

 

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Au fil du parcours, on y découvre les maisons anciennes, les pigeonniers, les fontaines, l’église romane (XIIe siècle) et le château de la Grande-Rue (XVIIe siècle), tous deux classés monuments historiques, l’église Saint Didier (XIXe siècle) à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Les sites les plus remarquables sont dotés d’une signalétique pédagogique et ludique avec des QR Code pour approfondir certains thèmes. Des balades commentées sont proposées par les historiens locaux et érudits de Corepha auteurs de ce circuit.

Plus d'infos : corepha.fr

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