Concerts au naturel

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En forêt 

Le geai est le premier lanceur d’alerte. Par son cri sonore, il prévient d’un danger ses congénères et tous les habitants de la forêt de votre arrivée.

 L’autre animal qui alarme par un aboiement, c’est le chevreuil. Plus discret, le bourdonnement des insectes comme le syrphe anime la forêt. 

Sa présence est étudiée sur les espaces naturels sensibles comme la Tourbière du Peuil.

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À la montagne 

Par ses sifflements, la marmotte signale votre arrivée à sa famille et à ses voisins. Pour l’aigle, un coup de sifflet suffit pour que tout le monde se mette à l’abri. 

Quant à la grande sauterelle verte, elle stridule avec ses ailes, de midi à minuit : on peut l’entendre jusqu’à 50 m !

Dans le massif de Belledonne, on peut entendre aussi le chant des lagopèdes : des enregistrements sont en cours par la LPO pour connaitre leur répartition et identifier les individus.

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La nuit

La nuit, la vie continue ! Le ululement de la hulotte est connu de tous, mais d’autres cris peuvent surprendre comme celui du renard qui clapit en pleine nuit ! 

Les insectes sont noctambules comme les grillons. Ils utilisent leurs ailes non pour voler, mais pour grésiller. 

Avec de bonnes oreilles, il est même possible d’entendre les chauves-souris qui émettent des ultrasons pour communiquer. Il est devenu essentiel de préserver l’obscurité et la tranquillité de la nature. 

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Au jardin

Plantez un arbre fruitier, laissez des bandes enherbées, jardinez et vous serez bientôt entouré par le chant mélodieux du rouge-gorge, le bourdonnement des abeilles… et peut-être même par celui de la courtilière ou taupe-grillon, audible jusqu’à cinq cents mètres de son terrier.

En ce cas, signalez là sur l’application NaturaList (Apple Store & Google Play), car elle est devenue rare en Isère. Et la nuit, si vous entendez de drôles de bruits de souffle ou des grognements dans les feuilles mortes, il s’agit du hérisson en quête de nourriture !

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À l'étang 

Quelle ambiance que celle d’un étang au printemps et en été ! Paradis des grenouilles qui coassent fortement (à la différence des grenouilles rousses en montagne et aux crapauds, plus discrets). 

Surtout, laissez-vous bercer par les mélodies des roselières et le chant de la rousserolle. Celui de la rainette est plus bruyant : il atteint plus 100 décibels et elle est capable de le répéter plus de 32 000 fois par nuit. 

Sur l’ENS du Cheylas, Thierry Lengagne a étudié leurs chants et découvert que ce ne sont pas les mêmes mâles qui chantent toutes les nuits : 11 chants différents pour 70 mâles.