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Les travaux de réparation du pont de Brignoud sont en cours avec l’objectif de rouvrir l’ouvrage aux véhicules légers d’ici à la fin de l’année.
Six mois à peine après l’incendie criminel qui a fragilisé les structures du pont de Brignoud et provoqué sa fermeture, les travaux de réparation sont en cours avec l’objectif de rouvrir l’ouvrage aux véhicules légers d’ici à la fin de l’année.
Après une nécessaire phase d’études sur les bétons et les aciers du pont, pour s’assurer que la structure n’était pas irrémédiablement impactée par l’incendie criminel intervenu dans la nuit du 4 au 5 avril, le Département de l’Isère a lancé fin septembre les travaux de réparation du pont de Brignoud avec l’objectif d’une réouverture aux véhicules légers et aux deux-roues d’ici à la fin de l’année.
Un chantier complexe, puisqu’aux lourds travaux sur l’ouvrage s’ajoutent d’autres interventions indispensables, comme le rétablissement des réseaux électriques (lignes à haute tension), d’assainissement et de télécoms, mais aussi l’aménagement d’aires de retournement pour les poids lourds et la mise en place de portiques de contrôle.
Sécurité oblige ! L’ouvrage provisoire, actuellement en chantier, ne pourra pas en effet supporter des véhicules de plus de 3,5 tonnes et de 2,5 mètres de hauteur.
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La solution retenue : le platelage
Quant au pont lui-même, pour raccourcir le délai de sa réparation et désengorger au plus vite les itinéraires de déviation, le Département a fait le choix de la technique la plus rapide et la plus sûre : le platelage, c’est-à-dire le recouvrement sur une largeur de 5 mètres de la partie centrale du pont par un maillage en acier galvanisé (une sorte de caillebotis métallique) s’appuyant sur les éléments sains du tablier. La construction de cette structure sur mesure a été confiée à l’entreprise Moulin BTP et réalisée à proximité dans ses ateliers de Villard-Bonnot.
Ce système est à la fois suffisamment léger pour être mis en place sur la chaussée existante (qui sera surélevée de 40 centimètres) et suffisamment solide pour assurer la sécurité du transit dans les deux sens. Le coût total de l’opération, entièrement pris en charge par le Département, se monte à 1 million d’euros. Durant toute la durée des travaux, piétons et cyclistes à pied pourront continuer à circuler sur l’un des trottoirs.
En parallèle, des études et procédures pour la construction d’un nouveau pont, plus en amont de l’existant, ont été lancées, un équipement complet qui fera une large place aux modes doux. Après une phase de concertation publique, les travaux pourraient débuter fin 2024, pour une mise en service fin 2026.
© F.Pattou
