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Au cœur de la vallée du Sud-Grésivaudan et de la zone de production de la noix de Grenoble, Vinay s’affiche paisible et rurale, dotée d’une activité commerciale de qualité et d’une population attachée à son territoire, à son patrimoine et à ses traditions.
Édifié en pente douce, du plateau de Chambaran jusqu’aux berges de l’Isère, Vinay est connue comme la capitale de la noix. C’est également un bourg célèbre pour doter, depuis 1892, sa Rosière annuelle, jeune fille méritante, lors d’une fête estivale, colorée et populaire, avec vogue et parade.
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Une petite ville pittoresque
À ses traditions préservées, Vinay ajoute un patrimoine bâti original, avec des séchoirs à noix, des châteaux, des maisons le long du Tréry, une halle fermière de producteurs dans un bâtiment ferroviaire réhabilité et, juste à côté, un gîte avec bar-restaurant installé dans l’ancienne gare.
Ce n’est pas un hasard si Vinay abrite l’une des antennes de l’office de tourisme intercommunal Saint-Marcellin Vercors Isère. Sa situation centrale et son accès facile en font une porte d’entrée pour le Vercors et les villages de charme de la vallée. Fleuron du tourisme local, le Grand Séchoir, écomusée de la noix, invite à une visite passionnante. Vinay est également dominée par le château de Montvinay, de style Renaissance.
Au centre-bourg, il y a le château blanc, maison bourgeoise de la fin du XIXe siècle, demeure privée, et sur le plateau agricole de la Blâche, le château du même nom, édifié entre le XVIe et le XVIIIe siècle, aujourd’hui ruiné et gagné par la végétation. On imagine que Vinay connut la prospérité…
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De l’industrie textile à la nuciculture
Deux filatures, les tissages Moyroud (1830-1992) et les tissages Guerry (1921-1985), ont longtemps dominé l’emploi dans la cité. On filait la soie chez Moyroud et chez Guerry, usine créée par un grand industriel de Roanne qui avait des attaches à Vinay, on compta jusqu’à 800 ouvriers et ouvrières.
Aujourd’hui, quelques entreprises de pointe sont implantées sur la commune, dont Cotherm, usine d’appareillages électriques et de thermostats, fondée en 1958 et réputée dans son secteur. Mais c’est surtout autour de la filière noix que se structure désormais l’économie locale, avec la coopérative Coopenoix notamment.
Vinay est devenue un bourg attractif et agréable où les habitants aiment se fournir auprès d’artisans et de producteurs locaux. Au nombre de ces petites villes à la campagne prisées des citadins…
tourisme.saintmarcellin-vercors-isere.fr
© Noak
Encart
Repères : Vinay en chiffres et en dates
- 4 400 habitants
- 2 098 emplois sur la commune (en 2021)
- 25 producteurs de noix AOP
- 205 hectares de vergers AOP
- 18 950 noyers à 99 % de variété franquette
- 450 nuciculteurs pour la coopérative Coopenoix
- 122 commerces et entreprises artisanales
- 2022 honore 3 Rosières (on n’a pas fêté les deux précédentes en raison du Covid)
- 2023 élection de la 130e Rosière de Vinay
- 559 élèves au collège Joseph-Chassigneux
- 424 élèves en primaire
- 139 élèves en maternelle
- 75 associations
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Dynamique
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Une filière noix et un Grand Séchoir
Les alignements de noyers marquent le paysage vinois, et la filière nucicole dynamise l’économie locale, directement ou indirectement. Planter, gauler, récolter, calibrer, laver, sécher… Monder les noix, presser les cerneaux, faire du vin de noix… C’est tout un savoir-faire transmis dans les familles.
Les nuciculteurs, eux, vendent leurs noix en direct ou au sein de la coopérative Coopenoix et par le biais du négociant Rivière. Regroupée en Comité interprofessionnel de la noix de Grenoble, la profession s’attache à défendre et valoriser ce fruit dauphinois réputé pour sa qualité.
Le challenge actuel est de résister à la concurrence chinoise et de s’organiser pour transformer la noix, notamment en huile, pour une vraie valeur ajoutée. Le fruit génère aussi des entreprises de matériel adapté pour son exploitation, des mécaniciens, des saisonniers pour la récolte, mais aussi une animation touristique et pédagogique autour du Grand Séchoir, outil dédié à la connaissance de la noix.
Ce musée programme des expositions remarquables, de nombreuses animations et abrite une boutique gourmande et culturelle riche en ressources.
Racines
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Des boutons de nacre et une nuciculture historique
La rue des Boutons-de-Nacre évoque le temps où Vinay produisait ces petits bijoux pour manchettes, guêtres, gants et robes élégantes et les exportait dans le monde entier. La nacre de coquillages géants était travaillée par 120 artisans dans cinq ateliers. Le dernier ferma en 1935 terrassé par le plastique et la fermeture Éclair.
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En 1938, la noix de Grenoble fut le premier fruit au monde à recevoir une appellation d’origine contrôlée, mais la production était déjà ancienne. On la cultive dans la vallée depuis le XIe siècle, profitant d’un terroir propice, fertile et humide.
Le Grand Séchoir raconte cette histoire, relate le savoir-faire des anciens et dévoile les outils dont ils se servaient.
Culture
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La Petite Poucette à la noix
À l’entrée du Grand Séchoir, une coquille de noix géante, posée au sol, représentant le berceau de La Petite Poucette endormie accueille les visiteurs.
Et dans le verger du Grand Séchoir, c’est tout le conte d’Andersen qui est décliné, l’histoire de cette petite fille pas plus haute qu’un pouce et très gentille qui vit et navigue dans une coque de noix. On chemine d’une sculpture à l’autre, chacune illustrant un épisode du conte.
Le Grand séchoir propose aux écoles durant l’année, et aux familles durant les vacances scolaires, une balade guidée de ce sentier, contée et enchantée, à la découverte des aventures de la Petite Poucette. On rencontre la vilaine grenouille, la taupe amoureuse, la souris des champs, l’hirondelle chanteuse et l’ange de la fleur.
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Il y a aussi, à l’étage du Grand Séchoir, une pièce ressemblant à un cocon pour abriter la cabane à histoires, espace pour enfants où l’on écoute, on regarde, on touche des contes et des histoires inspirés par la noix.
Voir l’exposition « Le tour du monde en coquille de noix », leçon de géographie exemplaire et historique avec d’exceptionnelles miniatures réalisées dans une coquille de noix pour Les Voyages d’Hyppolite Podilarius, livre pour enfant, de Maria Jalibert, conte épistolaire tendre et poétique.
© Noak
Corps fin
Le canton du Sud-Grésivaudan
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Bernard Perazio, vice-président du Département en charge des mobilités et des constructions publiques, et Imen de Smedt, adjointe au maire de Saint-Marcellin et conseillère communautaire, sont les conseillers départementaux du canton du Sud-Grésivaudan, auquel appartient la commune de Vinay. Il regroupe 41 500 habitants environ répartis dans 44 communes.
Parmi les principaux projets qu’ils défendent : la santé pour tous avec le dispositif Isère Médecins porté en lien avec les maisons de santé et l’hôpital pour faciliter l’installation de jeunes praticiens, la poursuite du développement du très haut débit sur le territoire, et le travail permanent pour que le Département soit toujours le 1er partenaire financier pour les investissements des 44 communes du canton.
Terroir
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Éthik, Vrac, Halle, une autre consommation
Nombreux sont les Vinois favorisant le commerce local. Moyennant quoi, les possibilités d’achats alternatifs dans le domaine du bio, de l’éthique et du terroir se multiplient.
Il y a, dans la tradition, le marché hebdomadaire du lundi, où producteurs et artisans proposent leurs fruits, fromages, pains… Les fermiers locaux se sont aussi associés pour tenir une belle Halle fermière, près de la gare, pour vendre en direct viandes, volailles, produits laitiers, bières, confitures, noix…
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Plus récentes, deux enseignes se sont installées en centre-ville. Les Étals du vrac proposent des produits d’épicerie, d’entretien ou de cosmétiques locaux, régionaux ou français, sans emballages superflus.
Enfin l’Éthik Boutique regroupe en autogestion des artisans locaux. En rayon : vêtements, bijoux, bougies, savons, etc.
Patrimoine
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Les châteaux de Vinay
Au centre-ville, le château blanc semble insolite, serré dans son petit parc, cerné de constructions modernes. Sur le plateau de Blâche, le château du même nom, lui, est ruiné et gagné par la végétation. Celui qui marque le paysage urbain, c’est le château de Montvinay, sur les hauteurs de la ville.
À l’origine château féodal des seigneurs de la Tour, il fut détruit vers le XVe siècle, avant de laisser place à la maison forte prestigieuse d’un marquis drômois. Lorsque Louis Prudent Brun-Faulquier en fait l’acquisition en 1874, l’édifice est abandonné.
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Le nouveau propriétaire fait construire un nouveau château de brique et de pierre dans le style Renaissance. À sa mort, sa veuve en fait don au diocèse pour le transformer en une maison de retraite pour les prêtres âgés.
Celui-là vient de mettre en vente cet édifice doté d’un parc immense, de magnifiques dépendances et de deux arcades historiques, vestiges de l’édifice du XVIIe siècle, conservés par la volonté de Louis Prudent Brun-Faulquier. Bienfaiteur de la ville, cet industriel natif de Vinay avait fait fortune dans la bougie.
On lui doit aussi la construction, en 1886, de l’hôpital de Vinay, aujourd’hui un Ehpad.
© Noak / F.Pattou
![Au cœur de na noyeraie iséroise, Vinay est la deuxième ville la plus peuplée du canton du Sud-Grésivaudan (4 400 habitants) après Saint-Marcellin.]()
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Au cœur de na noyeraie iséroise, Vinay est la deuxième ville la plus peuplée du canton du Sud-Grésivaudan (4 400 habitants) après Saint-Marcellin.![Vue générale du centre-bourg de Vinay, avec son église et en arrière-plan, à gauche, le château de Montvinay.]()
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Vue générale du centre-bourg de Vinay, avec son église et en arrière-plan, à gauche, le château de Montvinay.![La Grande rue, l’une des artères commerçantes de Vinay.]()
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La Grande rue, l’une des artères commerçantes de Vinay.![Grandes et belles maisons sur le bord du Tréry, ruisseau qui prend sa source à Vatilieu.]()
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Grandes et belles maisons sur le bord du Tréry, ruisseau qui prend sa source à Vatilieu.![La gare de Vinay]()
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La gare de Vinay![Le lundi, c’est jour de marché à Vinay, place du Champ de Mars.]()
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Le lundi, c’est jour de marché à Vinay, place du Champ de Mars.![La halle fermière, un magasin de producteurs installé dans un bâtiment ferroviaire réhabilité.]()
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La halle fermière, un magasin de producteurs installé dans un bâtiment ferroviaire réhabilité.![Derrière la marie, un parc ombragé et l’école de la Providence.]()
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Derrière la marie, un parc ombragé et l’école de la Providence.
