De Pont-de-Claix… aux étoiles

Pont-de-Claix
  • Territoires
Chapô

Porte sud de l'agglomération grenobloise, Pont-de-Claix longe le Drac et la colline de Champagnier. Cette ville ouvrière, forte d'une plateforme chimique historique et de nombreux équipements publics, s'affiche multimodale et bientôt connectée avec l’espace.

La ville jouxte Échirolles, côté agglomération, et Claix, au sud, sur l'autre rive du Drac.

Desservant la commune, le cours Saint-André fait suite au cours Jean-Jaurès grenoblois, composant, en ligne droite, l'une des plus longues avenues d'Europe. Pont-de-Claix se termine en pointe avec son imposante mairie construite en 1911.

D'ici démarrent, d'un côté, la route Napoléon en direction de Gap via la Matheysine, de l'autre, la RD 1075 qui parcourt le Trièves avant de gagner le sud.

 

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Une porte, un pont, un relais

L’hôtel de ville et l'ancien château d'eau qui la surplombe marquent le paysage pontois, tout comme la conduite de gaz vintage qui longe et enjambe la bucolique voie des Collines pour rejoindre la plateforme chimique de Jarrie.

Mais ce qui identifie avant tout Pont-de-Claix, c'est son pont en arche édifié au début du XVIIe siècle, à l'initiative du duc de Lesdiguières, pour franchir le Drac. Desservie par le bus, le TER, le tram A depuis décembre 2019, et dotée du nouveau pôle d'échanges multimodal de l'Étoile, Pont-de-Claix joue la carte des transports en commun.

La commune abrite d'ailleurs l'impressionnant musée Histo Bus dauphinois dédié aux bus, aux trams et autres trains.

 

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Une ville à vivre

Les Pontois disposent aussi désormais d'une piste cyclable et piétonnière longeant le Drac vers Grenoble. Moyennant quoi, ils peuvent rejoindre Grenoble en jonglant avec le vélo, le bus, le TER et le tram.

Les Grenoblois font de même, en sens inverse, pour venir travailler dans les entreprises pontoises aux spécialités pointues dont la fabrication de chlore, les énergies nouvelles ou encore la production de seringues pour la médecine avec le leader, Becton Dickinson.

Cette ville ouvrière aux 30% de logements sociaux se distingue également par ses équipements sportifs et culturels, dont l’espace aquatique Flottibulle, l'Amphithéâtre, l’école de musique Jean-Wiéner ainsi que de nombreux services proposés aux familles : ateliers scientifiques et artistiques, ludothèque itinérante, jardins partagés et pédagogiques, cinéma en plein air... S'ajoutent des temps festifs régulièrement organisés avec les habitants des différents quartiers et, d’ici à 2022, l’ouverture du Centre de sciences-planétarium.

pontdeclaix.fr

 

© C.Lacrampe

Encart

Repères : Le Pont-de-Claix en chiffres

  • 10 700 habitants (936 en 1901)
  • 7 000 emplois
  • 1871 création de la commune
  • 1916 implantation de la plateforme chimique
  • 1953 construction des premiers HLM
  • 2019 arrivée du tram A
  • 2022 ouverture du Centre de sciences-planétarium sur 2 000 m²
  • 8 km de voie en ligne droite de Grenoble à la mairie
  • 3 km de voie cycliste/piéton le long du Drac
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Dynamique

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Des Moulins aux Minotiers, un nouveau quartier

À proximité du centre aquatique Flottibulle, sur l'ancien site des Moulins de Villancourt, un projet porté par la Métropole ajoutera à l'attractivité pontoise : le grand Centre des sciences de la terre et de l'environnement, avec un planétarium pour nous rapprocher de la lune et des étoiles.

Les grues s'élèvent ainsi au nord de Pont-de-Claix. C'est tout un quartier qui sort de terre, baptisé les Minotiers, en référence aux moulins de l'ancienne minoterie, active de la fin du XIXe siècle jusqu’aux années 1970, où l'on fabriquait la farine pour les biscuiteries Brun.

Le quartier réhabilité des Minotiers abrite déjà le nouveau pôle d'échanges multimodal pontois et le terminus du tram A, et vient d'y être inauguré le parc Simone Lagrange, du nom de la résistante et ancienne déportée.

À terme, le nord de la commune changera de visage, transformant les friches industrielles en un nouveau quartier d'habitation (2000 logements prévus sur 20 ans) avec des services et des zones d'activités.


Racines

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Mémoire de papier, siècle de chimie

Savez-vous qu'avant de vivre de la chimie, Pont-de-Claix est née de la papeterie ?

Implantées en 1821 au hameau du Pont par Etienne Breton et ses fils, Jules et Paul, les papeteries de Pont-de-Claix resteront actives jusqu'en 2008. C'est Paul Breton qui obtint d’ailleurs la création de la commune en 1873 et fut son premier maire.

Aujourd'hui, la requalification de la friche industrielle des Papeteries prévoit îlots économiques et logements dans le respect du patrimoine et de l'environnement. Conjointement s'est développée une plateforme chimique pour la production de chlore et de ses dérivés qui a fêté ses 100 ans en 2016.

Longtemps, celle-ci fut le premier employeur de la ville. De nombreux Pontois sont issus de famille d'ouvriers des papeteries ou de la plateforme chimique.


Sport

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Vitalité du waterpolo pontois

Aujourd'hui sous l'emblème d'un requin, le Pont-de-Claix natation GUC waterpolo, fort d'équipes senior et loisir, émane du club de natation pontois fondé en 1946.

C'est le seul club qui enseigne le waterpolo aux jeunes. Sur les 800 adhérents du club, 100 pratiquent le waterpolo. Pour Luc Vial, membre du club depuis 1998 et entraîneur depuis 2004 : “Cette discipline aquatique suppose d'être endurant et explosif, et d'avoir une bonne vision du jeu comme dans tous les sports collectifs.” Cela suppose aussi d'aimer l'eau et le ballon.

En mai 2019, les Pontois au requin ont été champions de France de National 2. Les entraînements ont lieu en alternance au Flottibulle de Pont-de-Claix et à la piscine universitaire.

Tous les jeudis soirs, à 19h, entraînement à Flottibulle pour les jeunes de 7 à 16 ans. Ouvert à tous au début de l'année scolaire.

Pont-de Claix Guc Water-Polo

Corps fin

Le canton du Pont-de-Claix et le Département

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Sandrine Martin-Grand, présidente d’Alpes Isère Habitat, et Pierre Gimel sont les deux conseillers départementaux du canton du Pont-de-Claix qui compte près de 46 000 habitants répartis en 12 communes : Le Pont-de-Claix, Brié-et-Angonnes, Champ-sur-Drac, Champagnier, Herbeys, Jarrie, Le Gua, Notre-Dame-de-Commiers, Saint-Georges-de-Commiers, Saint-Paul-de-Varces, Varces-Allières-et-Risset et Vif.


Solidarité

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Les Ateliers Marianne, écologiques et solidaires

Initiée en 1996 par Théâtre et Compagnie, l’Amphithéâtre, des syndicalistes de Rhône-Poulenc et différents partenaires sociaux, cette structure mérite d'être mise en lumière.

A l'origine, un atelier d’insertion fut créé pour réaliser les costumes de la pièce Les caprices de Marianne d’Alfred de Musset donnée à l’Amphithéâtre cette année-là. D'où le nom des ateliers. De jeunes pontoises furent embauchées en contrat emploi solidarité.

Aujourd'hui, l'association Marianne gère deux ateliers d'insertion, l'un de mobilier, l'autre de couture, implantés dans la zone industrielle des Iles de Mars. Les particuliers peuvent lui faire don de matériel à recycler.

Les Ateliers Marianne viennent d'ouvrir une boutique en centre-ville, sur la place la mairie. Vous y trouvez du mobilier original de style design ou vintage, réalisé en bois de récupération et métal, des objets de décoration, des vêtements et accessoires atypiques et de qualité.

En rayon, bonnes affaires et introuvables ailleurs, le tout écologique et solidaire.

Possibilité de commandes sur mesure : lesateliersmarianne.fr


Patrimoine

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Le musée des bus dauphinois

À proximité du terminus du tram, un vaste entrepôt accueille une trentaine de bus, cars et trolleybus d’antan, témoins de l’histoire des transports en commun de Grenoble et de l’Isère du milieu du 19e siècle aux années 2000.

Ici œuvrent les 64 bénévoles de l'association Standard 216, fondée en 1989 pour sauver et restaurer du matériel destiné à la démolition et valoriser une très riche collection d'archives et de photos.

Les premiers transports en commun à Grenoble datent de 1882 : des omnibus tirés par deux chevaux partant en étoile de la place Grenette.

En 1894, la société des Voies Ferrées du Dauphiné (VFD) ouvre la première ligne de tramway sur rails tracté par des locomotives à vapeur Grenoble/Uriage/Vizille.

En 1897, c'est l'arrivée du tramway électrique Grenoble/Eybens/Varces... Le musée aligne des bus Chausson, Saviem, Berliet ou Vétra, et du matériel vintage.

Une salle est dédiée aux tramways, une autre au Train de La Mure avec superbe maquette et petit train électrique. Une collection époustouflante et une visite passionnante lors des portes ouvertes ou sur demande.

Histo Bus Dauphinois 2 avenue Charles de Gaulle - 06 15 58 65 55

standard216.com

 

© C.Lacrampe

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Sandrine Martin-Grand
Vice-présidente
Cécile Bernard
Les frères Lombard
Patrice Galtier