De la ferme à l’étal du marché local

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Denis Chardon
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Chapô

Pour bien manger, il est un lieu emblématique des villes et villages : le marché. Au total, l’Isère compte plus de 250 marchés réguliers. De nombreux producteurs locaux y viennent à la rencontre des consommateurs pour proposer des produits de qualité, agréés ISHERE, 100 % isérois.

À Vienne, le samedi, c’est le jour du « grand marché ». Avec ses 6 kilomètres de linéaires et ses 400 exposants, il s’étend sur tout le centre-ville : c’est le deuxième plus grand marché de France !

Il est 6 heures du matin lorsque Denis Chardon, maraîcher à Saint-Prim, sort de son camion ses cagettes multicolores remplies de courgettes, tomates, salades, poivrons, aubergines, melons…

Des produits locaux et de saison, agréés ISHERE. “Cela fait trente-trois ans que je fais les marchés, parce que j’aime le contact avec les clients. Pour moi, c’est essentiel. Ici, je peux expliquer comment je travaille. Les gens me font confiance, ils sont fidèles et respectueux du produit”, témoigne-t-il.

Parmi ses clients, des habitués de tous âges, des touristes venus pour le festival Jazz à Vienne et même les chefs étoilés du Pays viennois, Philippe Girardon ou Patrick Henriroux. 

En dehors des marchés, Denis vend ses légumes via des magasins de producteurs ou la plateforme ReColTer, qui fournit en produits locaux la restauration collective et notamment les collèges isérois, gérés par le Département. Les marchés de détail ne représentent que 10 % de son chiffre d’affaires, car les volumes sont moins importants, mais la plus-value est intéressante puisqu’il vend sans intermédiaire : “Mon travail est davantage rémunéré et les prix restent peu élevés pour les consommateurs”, souligne-t-il. 

L’autre avantage du marché, c’est que je peux vendre des produits hors calibre, qui auraient été refusés pour la vente en gros, mais qui sont tout de même d’excellente qualité. Cela évite de devoir jeter une partie de ma production et de générer des déchets”, explique-t-il.

 

À la rencontre des consommateurs

Présent sur les marchés de Saint-Laurent-du-Pont, Entre-Deux-Guiers et Voiron, Cédric Forel vend des charcuteries bio agréées ISHERE qu’il fabrique dans son atelier artisanal, Les Salaisons de Chartreuse. 

Pour lui aussi, les marchés évitent le gaspillage : “On fait des dégustations, des promotions sur les produits à date courte, on fait découvrir nos produits à des prix moins élevés qu’en magasin et les clients apprécient. On en profite aussi pour tester de nouvelles recettes, avec le retour des consommateurs en direct.” 

 

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Benjamin Duffort, lui, est apiculteur à Montbonnot-Saint-Martin. Il vend miels, bonbons, pains d’épice et savons au miel sur le marché de producteurs de Fontaine ou sur le marché bio de Meylan, en alternance un mercredi sur deux. “J’aime la convivialité des marchés et la possibilité de se retrouver entre producteurs”, explique-t-il. 

Seule contrainte : il faut être sur place, quelle que soit la météo, et c’est autant de temps passé hors de l’exploitation. “C’est pour cela que je me limite à un marché par semaine”, regrette Benjamin. 

Malgré tout, les marchés représentent plus de 50 % de son chiffre d’affaires. Pour les consommateurs, c’est un bon moyen de soutenir les producteurs ISHERE et de s’approvisionner en produits locaux et savoureux.

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Témoignage

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Le bon goût des produits locaux 

“Les produits sont de qualité et ultra-frais. Et les prix sont corrects”, témoigne Coralie, qui s’approvisionne sur le marché chaque semaine. 

Elle insiste aussi sur les atouts de la proximité et des échanges : “C’est convivial de pouvoir discuter avec les producteurs du coin et c’est intéressant, car on apprend des choses sur les produits. Ils nous donnent aussi parfois des idées de recettes. Toute la famille se régale !”

 

©J.Persona

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