À la Ferme de la Belle Etoile

À Theys

Marquise, Mélomane, Réglisse, Peluche, Melba… À la ferme de la Belle Étoile, les 50 vaches laitières ont toutes un prénom. Benoît Marouby et ses deux fils, Alexandre et Béranger, qui tiennent l’exploitation familiale, transmise depuis plusieurs générations, les bichonnent comme leurs filles. Les bêtes paissent toute l’année en pleine nature, sur les contreforts de Belledonne, et reviennent à l’étable pour la traite, le soir et le matin. 

Entre janvier et mars, elles restent à l’abri et sont nourries avec du foin et des céréales. La famille est engagée dans une démarche de Haute qualité environnementale (HQE) : des engrais naturels (lisier et fumier) remplacent les engrais chimiques, les haies en bordure des pâturages sont conservées pour préserver la biodiversité et le bien-être des animaux, le fourrage est récolté autour de la ferme, près du col de Barioz, à 1 040 mètres d’altitude. 

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Benoît Marouby et son fils Alexandre

Des animaux chouchoutés

Dans ce territoire, on a l’impression d’être hors du temps. L’herbe est grasse et donne du bon lait. « Nous en produisons 950 litres par jour, soit 292 000 litres par an. La plus grosse partie est vendue à la coopérative Sodiaal, à Vienne et Gap. Le reste est transformé à la ferme en faisselles et yaourts (nature ou aux fruits) », expliquent Alexandre et Béranger, dont les journées sont particulièrement longues.

« Chez nous, le réveil sonne à 5 h 15 et la traite commence 30 minutes après. À 6 h 30, nous amenons le lait au labo. »

Le lendemain, Julie, l’épouse d’Alexandre et Sylvaine, la maman, assurent la livraison des laitages dans les grandes surfaces et les magasins de proximité. Leurs produits sont agréés ISHERE, une marque qui garantit leur provenance iséroise, mais aussi une juste rémunération du producteur et des pratiques respectueuses du bien-être animal et de l’environnement. 

On peut aussi se les procurer en vente directe, sur l’exploitation, entre 17 h et 19 h, les mercredis, vendredis et samedis.