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Ils sont une cinquantaine en Isère à arborer le titre officiel de maître-restaurateur en Isère : le gage d’une cuisine de qualité qui privilégie les produits frais et locaux. Tout ce qu’on aime !
Mathieu Carvalho, 29 ans, chef de l’Éveil des sens, à Chavanoz
En 2007, cet enfant du pays, entrait comme apprenti au restaurant Aux berges du Rhône auprès de Philippe Antonin (Meilleur ouvrier de France). Douze ans plus tard, après avoir affûté ses armes dans différentes maisons lyonnaises (dont Bernard Constantin, à Rillieux-la-Pape), Mathieu a eu l’opportunité de reprendre avec son épouse Jennifer ce bel hôtel-restaurant contemporain, situé avec son vaste parc arboré en bordure du Rhône. Il a été rebaptisé L’Éveil des sens.
« C’est une maison où je me sens bien. Non seulement, j’y ai cultivé ma passion pour la cuisine. Mais c’est aussi là que j’ai rencontré ma femme et que nous nous sommes mariés ! »
Dans un cadre épuré, Mathieu s’attache à sortir des grands classiques de la gastronomie pour proposer une carte raffinée (et non moins généreuse dans les portions). Les produits du terroir sont joliment travaillés : selle d’agneau, grenouilles ou omble-chevalier des Dombes ou foie gras sont tous issus de producteurs locaux…
La vue est tout aussi sollicitée que les papilles : de l’entrée au dessert, le chef aime à surprendre le palais avec d’artistiques trompe-l’œil. Un voyage sensoriel et gustatif !
04 72 02 02 50 - leveildessens-restaurant.fr
Vincent et Deborah Mayousse, gérants de l’Hôtel de l’Arc, à Lans-en-Vercors
Fils, petit-fils et arrière-petit-fils de restaurateurs, Vincent Mayousse a repris en 2005 l’affaire tenue par sa famille depuis 1892.
Cinq générations et 130 ans plus tard, l’esprit n’a pas changé. À l’intérieur de cette belle bâtisse de style montagnard, située sur la place du village, règnent toujours les mêmes odeurs de bons petits plats concoctés avec amour et délicatesse.
Formé à l’école hôtelière Lesdiguières, honorable institution iséroise, le chef a passé une année en alternance chez le chocolatier grenoblois André Rosset, meilleur ouvrier de France en 1994. La pâtisserie est devenue son cœur de métier. Le soufflé glacé à la Chartreuse, la crème brûlée aux marrons, le vacherin et la bûche glacée de Noël, chez lui tout est fait maison.
Tout comme ses plats principaux : truite meunière ou en filet, saint-marcellin en croûte sablée et bleu du Vercors-Sassenage à toutes les sauces… Vincent et son épouse Déborah privilégient les produits locaux et défendent leur terroir : la truite vient de Pont-en-Royans, le fromage de chèvre de Lans-en-Vercors et la viande du massif de Belledonne.