Pauline de Chalendar

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Artiste visuelle

Pauline de Chalendar
Corps

 

Entrer dans la tête de l’artiste au moment de la création, percer son mystère. Ce rêve, que le cinéaste Henri-Georges Clouzot a pu réaliser (en partie) en filmant Picasso à l’œuvre à travers un papier-calque, Pauline de Chalendar le poursuit pour des créateurs disparus il y a des décennies, au moyen de la réalité virtuelle et des technologies de dessin interactif.

Cette jeune artiste visuelle, arrivée il y a cinq ans de la région parisienne, a mis au point pour le Département de l’Isère des dispositifs numériques étonnants qui nous plongent dans le processus créatif du graveur Rembrandt (à voir actuellement au couvent Sainte-Cécile, à Grenoble) ou du peintre Jongkind.“Je reste très attachée au dessin académique et au papier à grain. Mais j’ai découvert qu’il est possible de réaliser des œuvres sensibles et poétiques avec un ordinateur”, explique la jeune femme.

Des dispositifs numériques étonnants…

Dans le cadre de la prochaine exposition du musée Hébert, Pauline nous invitera cette fois à entrer dans la danse du sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux – une fresque réalisée en 1865 pour la façade de l’opéra Garnier, à Paris. “J’ai redessiné en 3D six personnages de l’œuvre avec la nouvelle tablette Tori de la start-up ISKN, destinée à l’origine au jeu vidéo. L’idée, c’est de les faire danser sous nos yeux.”

Cette réinterprétation du chef-d’œuvre de Carpeaux sera visible à partir de la mi-juin au musée Hébert, à La Tronche. Pauline, en parallèle, travaille sur des projets artistiques plus personnels, en s’appropriant ces nouveaux outils de création et de médiation.