Témoin d’un savoir-faire ancestral et garant des pratiques pastorales alpines, l’agneau d’alpage conquiert de nouveaux marchés, grâce à l’engagement d’éleveurs isérois.
Par Marion Frison
> SON HISTOIRE
> SON TERROIR
C’est dans les pâturages d’altitude, et en élevage extensif, que les éleveurs alpagistes conduisent leurs agneaux d’alpage, sur des sites dont les caractéristiques, en termes de flore, d’exposition et de géographie, répondent à des contraintes précises.
Tout en profitant de la richesse de ces grands espaces, ils valorisent les ressources alpines. Cette pratique donne à l’agneau d’alpage ses caractéristiques : viande rosée et peu grasse, réputée pour sa flaveur pastorale.
> SON ÉLEVAGE
La dénomination concerne des agneaux nourris exclusivement au lait maternel et à l’herbe. Le cahier des charges précise également qu’ils doivent passer cinquante jours au minimum sur l’alpage, sous la conduite d’un berger. Enfin, ils doivent être abattus quinze jours après leur descente de l’alpage au plus tard, ce qui garantit que leur « finition » n’a pas été achevée en plaine.
> OÙ LE TROUVER ?
L’agneau d’alpage est commercialisé de la mi-août à la fin octobre sur le site de l’association Viandes Agro-pastorales et, dès cet été, dans une boucherie de détail partenaire à Grenoble, la boucherie Numidie (15, rue Marius-Blanchet).
REPÈRES
> LES CHIFFRES-CLÉS
- 8 éleveurs-alpagistes dont 6 en Isère (plaine de la Bièvre, Vercors, Belledonne et Oisans), 1 en Savoie et 1 dans la Drôme.
- 50 agneaux commercialisés en 2016
- 400 à 800 agneaux disponibles en 2017