Quentin Jouffroy

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JO 2024 : un volleyeur en or

Quentin-Jouffroy
Corps
Quentin entouré de sa femme Bérangère, de son fils Milo et de sa famille proche.

 

Le 10 août dernier, à Paris, Quentin Jouffroy a réalisé son rêve le plus fou : il a conquis l’or olympique avec l’équipe de France de volley-ball face à la Pologne, pourtant numéro un mondial, avec un score de trois sets à zéro.

Jusqu’en mai dernier et à ce week-end décisif de la Ligue des nations, le volleyeur grenoblois, central de l’équipe de France, n’était pourtant pas sûr d’être de l’aventure. Intégré au dernier moment comme remplaçant, Quentin a fait basculer le match en faveur des Bleus à son entrée au troisième set avec ses services imparables. 

Quelques jours après, l’émotion est toujours là. “Les JO, c’est une ambiance absolument unique. Une fois sur le terrain, on est porté par le public.” 

 

De Paris à la Pologne

Admis à 15 ans au Pôle Espoir Lyon, joueur professionnel à Tours, Montpellier, Ajaccio puis au Plessis-Robinson, le champion isérois, auréolé de son titre olympique, concrétise à présent un autre rêve : avoir une expérience à l’étranger.

Pour cette saison, à 31 ans, il a ainsi rejoint le club de Suwalki… en Pologne ! “C’est le top, car c’est l’un des pays où le volley-ball est le plus populaire au monde. Les champions font des spots publicitaires à la télévision !” 

Quentin, qui a découvert le volley au collège Pierre Dubois à Seyssinet-Pariset, n’oublie pas pour autant ses origines iséroises. Il remercie notamment sa professeure d'éducation physique, Gilda Bruissière, qui l’a poussé à viser toujours plus haut, et le club de Seyssins où il a débuté. 

Pour le futur, il espère bien revenir un jour en Isère… Et pouvoir dévaler les pistes de ski de Chamrousse – un plaisir qui lui est interdit depuis quinze ans !


Zoom

Bravo aux athlètes isérois !

Outre Quentin Jouffroy, parmi les 22 athlètes isérois de la délégation olympique française (natifs du département ou licenciés dans l’un de ses clubs), le triathlète Léo Bergère, né à Pont-de-Beauvoisin, a obtenu le bronze sur l’épreuve masculine. Ce qui en fait le tout premier médaillé français de la discipline depuis son apparition aux JO en 2000. 

Chapeau bas également à tous les autres participants et notamment à la discobole Mélina Robert-Michon, porte-drapeau. À l’heure où nous bouclons, tous nos vœux aussi pour nos dix champions paralympiques nés, résidant ou licenciés en Isère !