Ça roule pour lui !
À 26 ans, Nans Peter s’affirme comme l’un des meilleurs cyclistes de sa génération. Son terrain de jeu favori ? Les routes du Trièves.
Soixante-cinq jours de compétition en 2020 ! À l’heure où nous bouclons, le jeune coureur triévois du Monestier-du-Percy, vainqueur de la 8e étape du Tour de France dans les Pyrénées, est enfin officiellement en vacances – et confiné –, après avoir achevé son deuxième grand tour de l’année, la Vuelta (le tour d’Espagne). “Je suis content d’être arrivé au bout, car j’étais épuisé : malgré le confinement et quatre mois sans compétition, je n’ai jamais arrêté de rouler. Mais j’ai réalisé mon rêve de gosse : participer au Tour de France !”, souffle Nans.
Le champion d’AG2R La Mondiale – qui a fêté ses 26 ans – s’était déjà illustré en 2019 sur la 17e étape du Giro (tour d’Italie). Cette saison marque une nouvelle étape dans une carrière entamée très jeune sur les routes de son Trièves natal.
“Le Tour, c’était un rêve de gosse !”
“Mon père était cycliste amateur. Tout petit, il m’emmenait dans sa carriole !” Suivant les traces de son grand frère Léo, Nans – qui doit son prénom au feuilleton favori de sa maman, Nans le Berger –, a d’abord intégré le club cycliste de Jarrie à l’âge de 8 ans puis celui de Chambéry, où il a obtenu le titre de meilleur junior national en 2012.
Troisième du championnat de France de contre-la-montre espoirs 2014, à Saint-Omer (Pas-de-Calais), puis en 2015 dans la Manche, et encore troisième des championnats de France sur route amateur, ce rouleur polyvalent a ensuite enchaîné la Vuelta en 2018, le Giro l’année suivante, le Tour de France puis encore la Vuelta… Et pour 2021 ?
“J’espère bien repartir pour le Tour !”, promet ce forcené du vélo, qui va en attendant continuer de s’entraîner sur les routes du Trièves.