Chercheuse au musée archéologique Saint-Laurent
Grâce à ses travaux, le musée archéologique Saint-Laurent, à Grenoble, dévoilera prochainement une nouvelle histoire.
Justine est passionnée, curieuse, touche-à-tout. On le devine en découvrant son parcours universitaire. Sociologie, anthropologie, biologie… des choix réalisés au fur et à mesure de ses rencontres, mais aussi à travers son “envie d’avoir une réelle vision transdisciplinaire”, explique-t-elle.
Actuellement doctorante en contrat Cifre à l’université d’Aix-Marseille et au Département de l’Isère, son travail de recherche vise plusieurs objectifs scientifiques qui s’articulent autour d’un axe majeur : celui de l’estimation de l’identité biologique de près de 400 individus inhumés dans le cimetière de Saint-Laurent à Grenoble entre le XVIe et le XVIIIe siècle.
“Ces données sont indispensables pour connaître l’état de santé de cette population, son alimentation ou ses pratiques funéraires, poursuit Justine. Grâce à elles, nous pourrons faire ressurgir tout un pan de l’histoire de cette société.”
Toute une histoire à décrypter
Justine a débuté ses recherches au musée dès son Master 2 avec une première étude sur les comportements alimentaires des individus entre le IVe et le XIe siècle. Ses résultats sont présentés dans le parcours du musée.
Durant ces 3 années de doctorat, différentes périodes vont se succéder : une phase de terrain à Saint-Laurent à travers l’étude des squelettes et le prélèvement d’échantillons, des études en laboratoire puis la rédaction de sa thèse. Son travail sera diffusé via des conférences et la rédaction d’articles.
L’objectif est de déterminer l’état sanitaire de la population du cimetière du XVIe au XVIIIe siècle, préciser son alimentation et affiner l’estimation de l’âge au décès par des analyses dentaires.
À terme, grâce à ses travaux, le musée archéologique Saint-Laurent dévoilera une nouvelle histoire que le public aura plaisir à découvrir.
Contact : musees.isere.fr
