La cire d’abeille qui emballe
Les carrés de coton enduit pliés en forme d’origami, avec un joli design japonais, dégagent un doux parfum de cire d’abeille quand on les déploie autour de son sandwich. Une fois utilisés, après un simple rinçage, ils peuvent emballer n’importe quel autre aliment sans odeur ni risque de contamination.
Pour Geoffrey Lugli, 29 ans, fondateur de Cirophane, “c’est une alternative naturelle au plastique jetable. Et c’est un revenu annexe pour les apiculteurs”, poursuit le jeune entrepreneur, qui désire concilier écologie et social.
Une alternative écologique à la cellophane
C’est précisément un apiculteur qui lui fait découvrir il y a deux ans un produit similaire importé du bout du monde. “Plus on l’utilise, et mieux ça colle !” Geoffrey, qui a déjà créé une start-up dans l’énergie solaire au Népal, se lance dans le développement d’un emballage 100 % local dans son garage, à Biviers.
“C’est simple, mais il a fallu deux ans pour optimiser le process et obtenir la souplesse et l’efficacité désirées”, précise-t-il.
Cirophane emballe de plus en plus avec déjà 500 points de vente en France – dont les magasins La Vie claire – et de gros comptes, comme la Coopérative laitière du Beaufortain ou la Maison Aribert, à Saint-Martin-d’Uriage.
La petite entreprise fait travailler une dizaine de personnes – dont cinq pour la fabrication et la logistique au sein d’un atelier protégé (Esat), à Crolles, va lancer cet automne des sacs à goûter selon le même procédé.