Caroline Riegel

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Voyageuse au long cours

Caroline Riegel
Chapô

Filmer est un langage universel.

Corps

En 2004, partie seule pour un périple de deux ans à travers l’Asie, Caroline Riegel avait prévu d’hiverner dans la vallée du Zanskar, au pied de l’Himalaya, coupée du monde durant sept mois.

Elle n’imaginait pas combien son séjour au sein d’une communauté de 12 nonnes bouddhistes vivant à 3 700 mètres d’altitude allait bouleverser sa vie.“Je n’ai pas pu leur dire adieu, tant les liens d’amitié étaient forts. J’ai promis de revenir”, raconte cette ingénieure en construction hydraulique qui vit à La Tronche.

Sept ans plus tard, elle emmenait ses amies en dehors de leur vallée pour la première fois de leur vie, à la découverte de l’Inde : “Tout est parti d’un éclat de rire : et si on y allait ensemble ?”  Pour raconter cette fabuleuse aventure de quatre mois, Caroline a troqué son appareil photo contre une caméra. “Je n’avais jamais filmé, mais c’est un langage universel.”

Ce premier film, Semeuses de joie, a permis de découvrir l’inaltérable gaieté et la sagesse qui animent ces femmes au quotidien malgré leurs rudes conditions de vie.

Devant le succès (qui a permis de soutenir financièrement la nonnerie), Caroline est repartie tourner un second film en 2020, Zanskar, les promesses de l’hiver, où elle évoque son parcours à travers le fleuve gelé, les évolutions rapides qui bousculent la vie dans cette vallée grandiose désormais connectée à Internet.

Un bel hommage à ses amies qui lui a valu le prix Alpes IS HERE au Festival international du film de montagne d’Autrans-en-Vercors. Elle vient aussi de sortir un livre magnifique aux éditions Hemeria.

 

Contact : carolineriegel.org

Mais aussi :

L'épisode du Camp de base est disponible en podcast ici et sur le site Internet Le Camp de base Média.

 

© Olivier Follmi